«S'il y a un pays qui peut sortir de la crise, c'est la Tunisie», a déclaré Laurent Fabius, à l’issue de sa rencontre, mercredi, au Quai d’Orsay, avec le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, en visite de travail en France.
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«Notre intérêt, c'est que nous parvenions à des transitions arabes réussies», a ajouté M. Fabius, réaffirmant la disposition de la France à soutenir la Tunisie qui est devenue «un modèle à suivre». «C'est dans l'intérêt de tout le monde que la Tunisie réussisse sa transition démocratique. On doit faire en sorte que la Tunisie soit une success story, car si elle n'y arrive pas, aucun pays arabe ne va réussir», a déclaré, pour sa part, M. Hamdi. Le chef de la diplomatie tunisienne a, de nouveau, sollicité un soutien international pour réussir la transition démocratique de la Tunisie, relevant que «la Tunisie n'est pas moins importante que la Grèce et d'autres pays en Europe de l'Est». Encore faut-il que les partenaires européens voient aussi les choses sous cet angle. Car, pour l’instant, l’aide de l’Union européenne à la transition tunisienne reste insignifiante, comparée à celle dont ont bénéficié les pays de l’Europe de l’Est au lendemain de la chute du Mur de Berlin. I. B.
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