Les nouveaux promus sont :

1- Hamed Abid à Tunis;

2- Abdellatif Missaoui à Ben Arous;

3- Ridha Saâdi à Manouba;

4- Kamel Selmani à Béja;

5- Tahar Matmati au Kef;

6- Noureddine Ghannouchi à Siliana;

7- Atef Boughattas à Kasserine;

8- Mustapha Ben Moussa à Gafsa;

9- Mohamed Mansouri à Tozeur;

10- Amara Thlijani à Kebeli;

11- Saber Mednini à Tataouine;

12- Mehdi Chelbi à Sfax;

13- Mohsen Mansouri à Kairouan;

14- Taïeb Nefzi à Monastir;

15- Abdelmalek Sallami à Sousse;

16- Habib Chaouat à Medenine ;

17- Hichem Akrimi à Zaghouan;

18- Mohamed Akremi Hamdi à Nabeul.

On remarquera que certains gouverneurs incompétents et sans expérience administrative, et qui ont été nommés par les précédents gouvernements islamistes Hamadi Jebali et Ali Larayedh, sur l’unique critère de leur appartenance politique, viennent d’être remplacés par des commis de l’Etat, compétents et indépendants, et qui vont veiller, entre autres, à la stabilisation et à la relance économique dans leur région, mais aussi à l’organisation d’élections libres et transparentes avant la fin de l’année.

Ces nominations semblent avoir déplu au plus haut point aux dirigeants d’Ennahdha et de son satellite, le Congrès pour la république (CpR), qui font pression sur le chef du gouvernement Mehdi Jomaâ pour qu’il revienne sur sa décision.

La révision des nominations effectuées sur une base partisane est, pourtant, le premier point de la feuille de route du dialogue national qu’Ennahdha a signée et qui a abouti à la mise en place du gouvernement de compétences nationales indépendantes présidé par Mehdi Jomaâ.

Ennahdha a-t-il changé d’avis et espérait-il se dérober, comme d’habitude, à ses engagements? Ou pensait-il avoir mis au Palais de la Kasbah un tartour comme il l'avait fait à Carthage? 

Le double langage peut piéger, on le sait, celui qui y recourt systématiquement. Et c’est le cas, généralement, des islamistes.

Z. A.