Le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa, a effectué, dimanche, une visite de terrain à Médenine, où il a pris connaissance de la situation sécuritaire sur la frontière avec la Libye et le dispositif de lutte contre la contrebande.
M. Jomaa était accompagné du ministres de la Défense nationale, Ghazi Jeribi, du ministre de l'Economie et des Finances, Hakim Ben Hammouda, du ministre délégué chargé de la Sûreté, Ridha Sfar, du ministre chargé de la coordination et du suivi des Affaires économiques, Nidhal Ouerfelli, et du commandant de la Garde nationale, Mounir Ksiksi. Le chef du gouvernement a pris connaissance à cette occasion de la marche du travail au poste frontalier relevant de la Garde nationale à Ben Guerdane ainsi que des équipements, des mécanismes de travail, du niveau de coordination et de l'aptitude opérationnelle. Un exposé sur les efforts accomplis pour stabiliser la situation sécuritaire sur la frontière et lutter contre le trafic illicite a été présenté par des cadres et agents de la sureté. Mehdi Jomaa en tournée d'inspection à Ras Jedir: la lutte contre la contrebande va-t-elle s'intensifier? M. Jomaa a, aussi, effectué une visite d'inspection au poste frontalier de Ras Jedir au cours de laquelle il s'est informé de l'état d'avancement des travaux d'aménagement du poste, des équipements disponibles et du déroulement du travail. Il a dans ce cadre appelé à accélérer les travaux et à en fixer un calendrier précis (dates, coûts). Le ministre délégué chargé de la Sûreté a pour sa part mis l'accent sur l'importance du poste frontalier de Ras Jedir aux niveaux économique, de développement et de sécurité de la frontière. Il a fait savoir que «le gouvernement dispose d'une stratégie sécuritaire basée sur une approche exhaustive devant garantir à la fois la sécurité de la frontière tuniso-libyenne et la promotion du développement de la zone afin d'assurer la stabilité et la relance économique à l'échelle régionale et nationale». Il a ajouté que le poste frontalier de Ras Jedir du côté tunisien garantit la circulation des Tunisiens et des Libyens, dans les deux sens, «mais le problème se pose du côté libyen». M. Sfar a souligné que «la Tunisie comprend bien la conjoncture que traverse la Libye et œuvre à la reprise du rythme normal du trafic à ce poste, et ce dans le cadre de la coordination et de la coopération tuniso-libyenne», appelant les Tunisiens et les Libyens à faire preuve de patience jusqu'à «la résolution de la question dans l'intérêt de tous». I. B. (avec Tap). |