Mohamed Bennour, le porte-parole d’Ettakatol, a indiqué à l’agence Tap que le conseil national, qui a réuni quelque 150 membres, a également insisté sur la nécessité de garantir la pleine représentation, au sein du prochain parlement, des Tunisiens à l'étranger.

Le conseil, a-t-il dit, avait appelé à insérer dans la loi électorale un mécanisme interdisant aux caciques de l'ancien régime et aux responsables de l'oppression et de la corruption financière et administrative sous Ben Ali d'occuper les hauts postes de l'Etat, au cours de la prochaine étape. «Ce mécanisme ne doit pas exclure tous les Rcdistes, mais il doit se conformer aux impératifs de la justice transitionnelle en matière de reddition de compte», a précisé M. Bennour.

Le conseil national a considéré que la participation du parti au gouvernement de la Troïka, la coalition gouvernementale ayant associé Ennahdha, le Congrès pour la république et Ettakatol, entre décembre 2011 et janvier 2014, fut positive malgré les conditions économiques, sécuritaires et politiques très difficiles qui ont prévalu dans le pays durant cette période.

Les indicateurs catastrophiques de l’économie tunisienne, laissés par les gouvernements successifs de Hamadi Jebali et Ali Larayedh, démontrent exactement le contraire.

Avant d’aller aux urnes, les Tunisiens ne manqueront pas de délimiter les responsabilités de toutes les parties, et notamment du parti Ettakatol, dans l’évolution chaotique de l’économie tunisienne.

I. B.