Les responsables des 4 organisations parrainant le Dialogue national ont brillé par leur absence, aujourd’hui, à la célébration du 58e anniversaire de l’Indépendance au Palais de Carthage. Imed Daïdi dénonce ce qu’il considère comme un boycott.
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L’ancien chef de cabinet du président provisoire de la république et actuel secrétaire général du Congrès pour la république (CpR) a déploré l’absence des représentants des 4 organisations parrainant le dialogue national, à savoir l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), l'Ordre des avocats et la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH)) à la cérémonie officielle marquant la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance, organisée jeudi matin, au Palais de Carthage. «A mon grand étonnement, les 4 chaises du Quartette étaient aujourd’hui vides. J’aurais bien aimé comprendre les raisons ayant poussé ces 4 organisations à boycotter les festivités de la fête de l’indépendance de la Tunisie… Rien ne justifie leur absence», a-t-il écrit sur sa page Facebook. Interrogé à ce propos par Kapitalis, Abdessatar Ben Moussa, président de la LTDH a répondu: «Les invitations de la présidence ont été envoyés avant-hier. C’était trop tard, car nous avions programmé un colloque plusieurs jours auparavant». Et d’ajouter que l’UGTT a aussi programmé pour aujourd’hui plusieurs activités à l’intérieur du pays. «Ce qu’a écrit Imed Daïmi sur sa page Facebook, n’a donc rien à voir avec la réalité, car nous n’avons pas boycotté les festivités du Palais de Carthage», a tenu à souligner M. Ben Moussa. Mieux vaut accepter cette explication et ne pas comprendre que la présidence de la république a tellement été galvaudée («tchalleket») et son image ternie que ses invitations ont perdu toute valeur aux yeux de beaucoup de Tunisiens. Z. A. |
