Le président de l’Organisation tunisienne des forces de sécurité et des citoyens, qui parlait à l’agence Tap, dimanche, à Zahret Medien, délégation de Amdoun, gouvernorat de Béja (nord-ouest), en marge de sa participation à la commémoration du 40^e jour de la mort de l'adjudant de la Garde nationale Atef Jebri, tué par des terroristes dans des affrontements armés à Raoued, au nord de Tunis, en février dernier, a précisé que des preuves seront présentées à la justice à l’appui de cette accusation. Il n'a cependant pas précisé les noms des dirigeants politiques en question, ni leur appartenance partisane. 

M. Dardouri a appelé, par ailleurs, Moncef Marzouki, président provisoire de la république et chef suprême des forces armées, à davantage de fermeté dans le traitement du phénomène de terrorisme, pour dévoiler les caches d'armes et lutter plus efficacement contre ce phénomène.

M. Dardouri a affirmé que le terrorisme ne pouvait proliférer en Tunisie sans la défaillance de l’Etat ou l'appui de certaines forces politiques, ajoutant que des martyrs sont tombés dans les rangs des sécuritaires à cause de l'absence de volonté politique de combattre le terrorisme. Il a réitéré la détermination des agents de sécurité à défendre leur neutralité et leur engagement à protéger la nation.

Lors de cette cérémonie organisée par la Coordination de la société civile, à Amdoun, sous le thème «Tous ensemble contre le terrorisme», un hommage posthume a été rendu aux deux martyrs natifs de Béja, Atef Jebri (décédé dans les événements de Raoued en février 2014) et Mohamed Toujani (tué dans l'attaque terroriste à Menzel Bourguiba en octobre 2013). I. B. (avec Tap).