Au cours d’une visite éclair, qui n’a pas dépassé 3 heures chrono, l’émir du Qatar a renfloué, aujourd’hui, les caisses de la Banque centrale de Khartoum avec la somme de 1 milliard de dollars.

Le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani est attendu aujourd’hui en Algérie et demain en Tunisie.

Le Qatar qui s’est rangé du côté des Frères musulmans en Egypte au lendemain de la destitution de Mohamed Morsi a été accusé par ses voisins et alliés au sein du Conseil de coopération du Golfe de chercher à déstabiliser la région.

Pour exprimer leur mauvaise humeur, les Emirats arabes Unis, l’Arabie saoudite et le Bahreïn ont rappelé, le 5 mars dernier, leurs ambassadeurs à Doha. Une première dans l’histoire de ces monarchies, jusque-là assez unies.

L’émirat est aussi accusé de soutenir les mouvements islamistes dans toute la région, y compris, bien sûr, Ennahdha en Tunisie.

Les mauvaises langues disent même que le Qatar finance le parti islamiste tunisien, directement mais aussi indirectement, à travers une multitude d’associations soi-disant caritatives ou islamiques.

A travers Ennahdha, le petit émirat gazier cherche à renforcer son influence en Tunisie, et au-delà, dans la région de l’Afrique du Nord et du Sahel, où il est en train de pousser ses pions... locaux.

Z. A.