L’ancien ministre conseiller, chargé de la réforme éducative et culturelle, qui a démissionné du 1^er gouvernement de la Troïka, dirigé par l’islamiste Hamadi Jebali, considère que cette révision, inscrite dans la feuille de route du dialogue nationale, sur la base de laquelle le gouvernement Mehdi Jomaa a été mis en place, est «une erreur monumentale» de ce gouvernement.

Mohamed Habib Marzouki (alias Abou Yaâreb Marzouki) a pris la parole lors d’une conférence de presse, vendredi, sur le thème de la «contre-révolution», organisée par le parti Wafa, allié d’Ennahdha et défenseur des Ligues de la protection de la révolution (LpR), milice violente du parti islamiste.

L’ex-député, élu sur une liste du parti Ennahdha, mais qui a démissionné de l’Assemblée, a indiqué que la révision des nominations «va encore une fois toucher les mêmes personnes ayant été persécutées et privées de leurs droits par l’ancien régime de Ben Ali», par allusion aux militants du parti Ennahdha. Il a ajouté: «On cherche à passer l’éponge sur les acquis de la révolution et à faire marche-arrière. C’est une très grave erreur».

Z. A.