Lassâad Asmi, président de l'université de Carthage, a indiqué, dimanche, à l’agence Tap que «le comité Nobel norvégien a accepté officiellement la candidature de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) au Prix Nobel de la Paix 2014».

«L'UGTT fera partie des 278 candidats, dont 47 organisations, pour le prix Nobel de la paix 2014», a indiqué, pour sa part, le comité Nobel norvégien dans un e-mail adressé aux présidents des universités tunisiennes (Tunis, Carthage, Manouba et Jendouba), qui ont proposé la candidature de l'UGTT à ce prix international.

M. Asmi a ajouté que l'annonce des résultats du prix Nobel de la paix aura lieu le 10 octobre 2014 et appelé à soutenir la candidature de l'UGTT.

Selon lui, l'acceptation de cette candidature est un signe positif et une reconnaissance du rôle majeur joué par l'organisation syndicale au cours de la période de transition, et notamment dans le consensus réalisé entre les différentes forces politiques dans le pays au sein du dialogue national.

Tout en espérant que la candidature de l’UGTT sera couronnée de succès, on ne peut s’empêcher de se demander pourquoi les défenseurs de cette candidature n’ont-ils pas présenté, par la même occasion, celle de l’Utica, l’organisation patronale, qui ayant joué, elle aussi, un rôle central dans la réussite du dialogue national.

La candidature du tandem UGTT-Utica aurait sans doute eu beaucoup plus de crédibilité, au regard des membres du comité Nobel, et, par conséquent, plus de chance d’aboutir.

I. B.

Illustration: Houcine Abassi (UGTT) et Wided Bouchamaoui (Utica).