C’est à quelques mois de son départ du Palais de Carthage que Moncef Marzouki annonce la réduction de son salaire au tiers. Non, merci...
Le président provisoire de la république perçoit un salaire mensuel de 30.000 dinars, le même que s’octroyait l’ancien dictateur Ben Ali. En plus, bien sûr, des innombrables autres privilèges liés à la fonction (logement, transport, etc.) Depuis son entrée au Palais de Carthage, en décembre 2011, M. Marzouki a mis dans sa poche 28 salaires et engrangé environ 840.000 dinars. On laissera le calcul de ce que sa malheureuse présidence a coûté aux caisses l’Etat pour une autre occasion. Pour le peu de choses qu’il a eu à faire, on peut dire qu’il est le président le plus chèrement payé dans toute l’histoire de l’humanité. Et il se permet le luxe (sans jeu de mots) de porter de vieilles chemises et des costumes froissés. C’est honteux et humiliant pour les Tunisiens. Nous écrivons cela après l’annonce par M. Marzouki, en ce vendredi 18 avril, lors d’une allocution prononcée à l’occasion de la 58e Fête des forces de la sécurité intérieure, de sa décision de baisser son salaire au tiers de son montant actuel, et de réduire les dépenses du Palais de Carthage. Très peu, trop tard, M. le président provisoire! On sait que vous êtes en campagne électorale et que vous profitez des difficultés actuelles des finances publiques, dont vous et vos amis de la troïka êtes les principaux responsables, par votre incurie et votre mauvaise gestion, pour faire votre campagne. C’est mesquin. Et les Tunisiens vous le rendront lors du prochain scrutin. I. B. |