Malgré l’augmentation des échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Egypte en 2010, ceux-ci demeurent en-deçà des espérances et des moyens dont disposent les deux pays.
Ce diagnostic a été fait par M. Kamel Morjane, ministre des Affaires étrangères, qui présidait, hier à Tunis, avec son homologue égyptien, M. Ahmed Aboul Gheit, les travaux de la 12e session du Comité de suivi et de concertation politique tuniso-égyptien.
En effet, malgré la régularité de la tenue de cette session et la périodicité des réunions de la Haute commission mixte, qui traduisent la volonté politique des chefs d’Etat des deux pays de hisser les relations bilatérales aux plus hauts niveaux, Tunis et Le Caire ne parviennent pas à tirer un réel profit des nombreuses conventions bilatérales et régionales, notamment la Convention arabo-méditerranéenne d’Agadir portant sur création d’une Zone de libre-échange arabe, et ce pour dynamiser les investissements et les projets de mixtes.
Les deux parties sont donc appelées à œuvrer à surmonter tout ce qui est de nature à entraver l’impulsion des échanges bilatéraux.
Le ministre égyptien a souligné, pour sa part, la nécessité de dynamiser la Convention d’Agadir, et appelé à l’élaboration d’un plan à cet effet par les ministres des pays arabes, signataires de la Convention, en l’occurrence la Tunisie, l’Egypte, le Maroc et la Jordanie.