Le chef du gouvernement provisoire, qui effectue une visite officielle en France, les 28 et 29 avril, avait indiqué, dimanche soir, aux médias français, qu'il n'était pas venu en France pour «chercher de l'argent mais pour présenter une nouvelle image de la Tunisie». Il s'agit «de donner un signal très fort aux investisseurs pour qu'ils viennent en masse et cela ne peut se faire sans passer par la France, notre premier partenaire», avait-il ajouté.

Interrogé au sujet des dates des élections, M. Jomaa a affirmé que tout est mis en oeuvre pour que celles-ci aient lieu à la fin de 2014, mais il n’a pas écarté la possibilité qu’elles se tiennent au cours des deux premiers mois de 2015, ce qui, on le sait, constituerait une entorse à la Constitution.

Le chef du gouvernement provisoire, qui effectue cette visite en France à l'invitation de Manuel Valls, Premier ministre français, est accompagné de plusieurs ministres et d'une délégation de chefs d'entreprises, conduite par la présidente de l'Utica, Wided Bouchamaoui.

Outre ses entretiens avec le président François Hollande, le Premier ministre Manuel Valls, le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone et le ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius, le chef du gouvernement provisoire aura une série de rencontres avec les milieux d'affaires français.

I. B. (avec Tap).