C’est ce qu’a indiqué, dans une déclaration à l’agence Tap, Mohamed Msellini, membre du bureau politique d’Echaâb (nationaliste arabe), en marge d'un meeting de son mouvement, dimanche à Béja, sans donner plus de précisions sur le degré d’avancement de ces négociations ni sur leurs termes de référence.

M. Msellini s’est contenté de souligner le souci d’Echaab de créer un 3^e pôle politique pour rompre la bipolarisation de la scène entre le mouvement islamiste Ennahdha et le parti libéral Nida Tounes.

Ce qui semble être également une préoccupation récurrente d’Al-Jomhouri, qui se cherche toujours un rôle à la hauteur de la haute idée qu’il se fait de lui-même et que ne reflètent pas encore les sondages d’opinion, et de l’Alliance démocratique, toujours soucieux de tenir le bâton par le milieu et de rejeter dos-à-dos Ennahdha et Nida Tounes.

Reste que l’addition des petits chiffres ne donne pas forcément un nombre important – la politique n’ayant rien à voir avec l’arithmétique – et à trop vouloir jouer les gros chefs, on risque de se voir infliger une nouvelle gifle, comme ce fut le cas lors des élections du 23 octobre 2011. N’est-ce pas Néjib Chebbi?

I. B.