Mehdi Jomaâ échappe à ses garde-corps, fait un tour à pied et se paie un fricassé à Belleville. Comme au bon vieux temps, lorsqu’il était étudiant.
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Plusieurs Tunisiens résidant à Paris ont croisé le chef du gouvernement provisoire en pleine la rue et discuté un peu avec lui de l’avenir de leur pays d’origine. «La balade était magnifique. Et nous avons échappé un moment de la garde», a-t-il déclaré sur Shems FM, heureux comme un écolier qui vient de faire l’école buissonnière. Hier aussi, Mehdi Jomaâ a préféré faire à pieds, et sous une fine pluie, le chemin entre son hôtel et Matignon où il était attendu par son homologue français Manuel Valls. Les journalistes avaient du mal à suivre sa cadence. Les mauvaises langues font la fine bouche: M. Jomaa continue de faire de la Com’, alors que le pays attend des décisions qui le sortent de la crise actuelle. Z. A. Illustration: Mehdi Jomaa à son arrivée à Matignon où l'attendait son homologue français Manuel Valls. |
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