L'article 167 de la loi électorale, relatif à l'exclusion des figures de l'ancien régime des prochaines élections, n’a finalement pas été voté à l’Assemblée.
La version finale de cet article, proposée au vote mercredi soir, à l’Assemblée nationale constituante (ANC), a eu finalement 108 voix pour, 43 abstentions et 23 voix contre. Il lui a manqué une seule voix pour obtenir la majorité requise (109). Pas de pot donc pour ceux qui se sont échiné ces dernières semaines à le défendre. Les Samir Ben Amor, Abderraouf Ayadi, Azed Badi et autres extrémistes de l’Assemblée. Si cet article n’a pas pu passer c’est sans doute grâce au vote de certains députés d’Ennahdha qui ont respecté le choix de leur président Rached Ghannouchi. Ce dernier a, en effet, affirmé à plusieurs reprises qu’il s’opposait à l’inscription de cet article dans la nouvelle loi électorale et qu’il préfèrerait laisser aux Tunisiens le soin de sanctionner, par les urnes, les personnes ayant appartenu à l’ancienne nomenclature politique sous la dictature de Ben Ali. Il convient de noter que la séance plénière à l'Assemblée constituante a été levée après les mouvements de protestation des députés favorables à cet article qui n'ont pas accepté le résultat du vote. I. B. |
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