offre emploi 11 21Dans un entretien à ‘‘Acharq Al-Awsat’’ , Hamadi Jebali affirme que sa démission d’Ennahdha est irréversible et qu’il se présenterait éventuellement à la présidence en tant qu’indépendant.

L’ex-chef du gouvernement (décembre 2011-mars 2013) et ex-secrétaire général d’Ennahdha a déclaré, dans une interview au quotidien londonien ‘‘Acharq Al-Awsat’’ publié, dimanche 4 mai, qu’il n’a pas encore tranché la question de sa candidature à la prochaine élection présidentielle et qu’il va annoncer très bientôt sa décision à ce sujet, ajoutant que s’il décide de se présenter, ce serait en tant que candidat indépendant, et après avoir quitté définitivement le secrétariat général d’Ennahdha, une décision qu’il qualifie d’«irréversible». Car, selon lui, «un candidat à la présidence doit nécessairement rassembler tous les Tunisiens. Et il doit pour cela être indépendant et à l’abri de toute influence partisane.»

«La présidence est une institution au service de tous les Tunisiens. Et il serait difficile de l’assumer si le candidat représente un parti, quel que soit son poids. La Tunisie a besoin d’un président qui travaille pour tous les Tunisiens», a expliqué l’ancien Premier ministre.

Selon M. Jebali, «on (la classe politique, NDLR) doit continuer à oeuvrer, après les prochaines élections, à la mise en place d’un gouvernement de coalition et de compétences nationales».

Quant au prochain président, «il doit être au-dessus des partis».

Car, a-t-il justifié, «le pays va traverser, au cours de la période à venir, une situation économique, sociale et sécuritaire telle qu’il serait difficile à n’importe quel parti de conduire les affaires tout en menant des combats avec des adversaires dans l’opposition. C’était ma conviction, même avant les événements en Egypte».

La durée de cette phase de consensus politique, M. Jebali l’estime à 10 ou 15 ans.

I. B.

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