Le parti Al-Massar a plaidé, lors d'une réunion, dimanche à l’île de Djerba (sud-est), pour la séparation entre les élections législatives et la présidentielle.
Lors d'une réunion organisée par la section d'El-Massar à Houmet Essouk-Djerba, Samir Ettaieb, le porte-parole d’Al-Massar, a affirmé que son parti appuie l'organisation des législatives avant la présidentielle citant, à l’appui de sa préférence, «des considérations juridiques et constitutionnelles», ainsi que «l'intérêt de la nation». «La question de la séparation ou de la simultanéité des scrutins législatif et présidentiel est actuellement à l'ordre du jour des réunions du dialogue national», a précisé, de son côté, le député Fadhel Moussa. «La question est plus politique que juridique», a-t-il encore dit, laissant entendre que les partisans de la simultanéité des deux scrutins font des «calculs politiques». Le mouvement islamiste Ennahdha, qui s'est prononcé pour ce dernier choix, a été accusé par M. Ettaieb de volonté «hégémonique». Des consultations sont en cours entre le président de la république provisoire Moncef Marzouki, les chefs de partis politiques et le représentants du Quartet du dialogue national pour trancher la question de la simultanéité ou la séparation des législatives et de la présidentielle. Les représentants du Quartet et des partis politiques ont auditionné lundi dernier une commission d'experts en droit constitutionnel et électoral au sujet de cette question. Les tenants de la simultanéité des législatives et de la présidentielle évoquent généralement les frais financiers exorbitants que la séparation des deux scrutins pourrait coûter aux contribuables. I. B. (avec Tap). |
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