Signature, jeudi, à Tunis, d’un accord d’appui aux éleveurs tunisiens dans les régions de Béja et Mahdia pour un montant de 302.000 dollars US.


Le directeur de l’Organisation des Nations unies et des Conférences internationales au ministère des Affaires étrangères, M. Moncef El Baathi, et le Coordinateur régional et Représentant de la Fao par intérim en Tunisie, M. Abdessalem Fikri, ont signé, jeudi, un document de projet d’«Appui aux organisations agricoles professionnelles pour un meilleur encadrement aux éleveurs dans le cadre d’un nouveau partenariat public-privé» d’un montant global de 302.000 dollars US (438.000 dinars tunisiens).
Le projet traite d’un secteur important pour la Tunisie, de part son rôle sur le plan socio-économique, écologique et surtout sur le plan de la sécurité alimentaire, pour lequel le pays a déjà enregistré d’important progrès, lui permettant d’atteindre son autosuffisance en lait et en viande.
Le secteur de l’élevage est appelé aujourd’hui à relever les défis du processus de libéralisation et de mise à niveau, engagés par le gouvernement depuis quelques années, à travers un renforcement des capacités des organisations professionnelles.
Le projet contribuera à l’amélioration de la production animale et du revenu des éleveurs dans les zones d’intervention, à travers notamment leur meilleur encadrement dans le cadre d’un nouveau partenariat public-privé. Revêtant un caractère pilote, sa réussite permettra sa multiplication et son élargissement sur d’autres régions.
La zone d’intervention retenue couvre les gouvernorats de Béja et Mahdia, compte tenu de leur vocation en production animale et des capacités intrinsèques et de rayonnement de leurs structures professionnelles, ainsi que des opportunités de l’encadrement des éleveurs susceptibles d’être mobilisées dans le cadre de ce projet.
Les principales activités du projet s’articulent autour:
- du renforcement des capacités managériales, techniques et de communication des groupes cibles du projet, en vue de passer à un meilleur taux d’encadrement des éleveurs qui se traduirait par une meilleure rentabilité de l’activité d’élevage et une augmentation du revenu des ménages,
- de l’apport du matériel d’intervention nécessaire aux organisations professionnelles agricoles pour mener à bien leurs programmes d’encadrement aux éleveurs ;
- de l’utilisation des technologies de l’information et de communication (Tic) par les organisations professionnelles agricoles dans l’encadrement technique et le transfert et la circulation des informations avec les éleveurs ;  
- de l’élaboration d’un manuel technique capitalisant cette expérience pilote pour permettre sa généralisation vers d’autres régions et pour un nombre croissant d’éleveurs.