Pour le Front populaire, le gouvernement de Mehdi Jomaa n’a pas respecté la Feuille de route du Quartet et n’a rien fait dans les domaines économique et social.
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Invité, par nos confrères du quotidien ‘‘Le Maghreb’’, à accorder une note à la conduite des affaires par Mehdi Jomaa, Jilani Hammami, porte-parole du Parti des travailleurs (PT) et dirigeant du Front populaire (FP), n’a pas hésité à donner un 4/20 à la première centaine de jours du gouvernement provisoire, auquel le Quartet a confié la mission de diriger les affaires du pays jusqu’aux prochaines élections. Appelé, hier sur Nessma TV, à justifier la sévérité de son jugement, Jilani Hammami, s’est tout d’abord étonné que d’autres personnalités politiques aient pu, dans cette enquête du ‘‘Maghreb’’, accorder la moyenne à M. Jomaa. «10/20 est une note qui suppose que le candidat a pu réaliser le minimum requis. Or, honnêtement, la performance de cet homme (Mehdi Jomaa, NDLR) a été bien en-deçà de ce que l’on attendait de lui», a dit le responsable du Front populaire. Sans aucun autre ménagement, le porte-parole du PT assène: «Ce qu’il a fait, ou plutôt ce qu’il n’a pas été capable de réaliser, est vraiment catastrophique. Le seul domaine dans lequel ce gouvernement a sans doute réussi son travail, c’est celui de la Com’. Sur ce registre-là, il n’y aurait rien à lui reprocher. Autrement, pour ce qui du reste, c’est-à-dire pour l’essentiel de la mission qui lui a été assignée, l’application de feuille de route du Dialogue national, rien n’a été fait. Nous pouvons prendre cette feuille de route point par point pour constater que M. Jomaa a failli». Le dirigeant du FP s’interroge: «Qu’est-ce que le gouvernement de Mehdi Jomaa a réalisé dans les domaines social et économique?» Sans attendre de réponse à sa question, M. Hammami lance son «rien!» assassin, et poursuit: «Lorsqu’une équipe gouvernementale prend en charge les affaires d’un pays et qu’elle n’a pas de programme pour résoudre les problèmes, elle a recours, généralement, aux promesses. Ceci n’a même pas été le cas pour l’actuel gouvernement. Au lieu de faire des promesses, il a brandi des menaces. D’entrée de jeu, il nous a dit ‘‘je ne vais pas embaucher!’’, ‘‘je vais augmenter les prix!’’, ‘‘et celui qui osera protester devra assumer ses responsabilités!’’ (…) Comment, donc, face à pareil comportement, peut-on accorder au gouvernement de Mehdi Jomaa la moyenne?» Jilani Hammami, le Parti des travailleurs et le Front populaire ont leur réponse à cette question. Marwan Chahla |
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