«La politique d'austérité préconisée par le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa, n'est pas la solution à la crise», estime Mohamed Hamdi.
Pour le secrétaire général du parti de l'Alliance démocratique, qui parlait dimanche, au cours d'un meeting à Tozeur (sud-ouest), la solution réside dans la bonne gestion, le contrôle et une meilleure exploitation des rentes des sociétés pétrolières opérant en Tunisie. Les hommes d'affaires devraient également, selon lui, s'acquitter de leurs dettes fiscales, afin d’apporter à l’Etat les ressources financières nécessaires à son fonctionnement. L'élu de la région à l'Assemblée nationale constituante (ANC) et membre de l'Alliance démocratique, Chafik Zarkine, a, de son côté, mis l'accent sur les actions qu'il entreprend pour rechercher des solutions à une série de problèmes dans le gouvernorat, notamment les projets relatifs à la station de dessalement des eaux, à l'école de formation des pilotes et des hôtesses de l'air, ainsi qu’au pôle industriel et technologique. Il a évoqué d'autres problèmes comme l'annulation de plusieurs vols internationaux à destination de l'aéroport international Tozeur-Nefta. «Il s'agit d'une entrave sérieuse au développement du secteur touristique», précise le parti dans un communiqué, ajoutant, au chapitre des difficultés de la région, la gestion des terrains agricoles et le problème des ouvriers licenciés de l'usine du sel Sahara. Les militants de l'Alliance démocratique en France ont mené, par ailleurs, une campagne sur le terrain, dimanche, dans un marché de la banlieue parisienne, au cours de laquelle ils ont distribué des dépliants contenant le programme de leur parti, indique encore le communiqué. I. B. (avec Tap). |
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