offre emploi 11 21Pour Rached Ghannouchi, l’action menée par le général Khalifa Haftar contre les groupes extrémistes religieux à Benghazi, «n’est pas un putsch mais une action marginale».

Le président d’Ennahdha, qui parlait mardi soir sur la chaîne Watania1, à l’issue d’une réunion du bureau exécutif de son parti consacré à la situation en Libye, a tenu à minimiser l’importance de l’action militaire menée par le général à la retraite, appuyé par une partie importante de l’armée, de la police et de la société civile libyennes.

Rached Ghannouchi et Ennahdha soutiennent, bien sûr, le pouvoir politique en place à Tripoli, représenté par le gouvernement et le parlement, dominés par les mouvements islamistes.

Aussi redoutent-ils le succès du mouvement initié par le général Haftar et le remake du scénario égyptien, où le président islamiste Mohamed Morsi et les Frères musulmans ont été déposés par l’armée conduite par le général Al-Sissi.

C’est pour cette raison que, faisant profil bas, Rached Ghannouchi a réitéré son «appel aux protagonistes libyens à se réconcilier et à s’engager dans un dialogue national, à l’instar de ce qui s’est passé en Tunisie», laissant à Moncef Marzouki, le très impulsif président provisoire de la république, le soin de monter sur ses grands chevaux et de condamner, à demi-mot, le mouvement du général Haftar.

I. B.

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