«La Tunisie subit une épreuve très difficile et qui peut douter que je suis au côté du peuple tunisien», a affirmé Bertrand Delanoë, maire socialiste de Paris, hier sur France Culture.
«Depuis le début de ces événements, j’ai veillé à être en contact avec les uns, les autres et notamment les organisations syndicales, politiques, démocratiques dans leur diversité», a fait valoir M. Delanoë, né en Tunisie, qui y retourne fréquemment et a gardé de nombreuses attaches dans ce pays. «Toutes et tous connaissent mes convictions, mes convictions sont les mêmes de part et d’autre de la Méditerranée», a-t-il assuré.
«Mes amis tunisiens, quelles que soient leurs opinions et elles sont différentes, souhaitent que je sois à leurs côtés et que ma manière de défendre le peuple tunisien soit une manière utile, pas égoïste, pas proclamatrice, mais qu’avec mes convictions connue de chacune et de chacun je sois à leurs côtés pour tenter d’être utile», a ajouté M. Delanoë, en réponse aux Français qui ont déploré son silence depuis le début des agitations en Tunisie.