Dans un message aux Tunisiens, lu par Samir El-Wafi, dans son émission ‘‘Liman Yajro’ Faqat’’, dimanche 25 mai 2014, sur Ettounsia TV, Ali Seriati, libéré le samedi 17 mai 2014, après avoir purgé 3 ans en prison, est revenu sur l’épisode de la fuite de Ben Ali, le 14 janvier 2011, et la chute de son régime.

L'ancien compagnon de Ben Ali a affirmé qu’il ne porte «aucune responsabilité dans le sang des morts et blessés de la révolution», ajoutant qu’il a été l’objet, après la révolution, d’une «douloureuse injustice» et appelant toutes les parties à «dépasser les douleurs du passé et à regarder vers l’avenir».

«Je resterai un officiel à la retraite qui a servi son pays aux moments difficiles et l’Histoire dira que j’ai épargné à la Tunisie une grave déroute et un bain de sang», a-t-il dit, sans s’attarder sur son rôle exact dans les journées terribles qui ont précédé la chute du régime dictatorial de Ben Ali.

Ali Seriati a été arrêté le 14 janvier 2011, à l’aéroport de Tunis-Carthage, quelques minutes après le décollage de l’avion transportant le président Ben Ali et sa famille dans leur fuite en Arabie saoudite.

Il avait été accusé, entre autres, de complot contre la sûreté de l’Etat. Mais après un marathon judiciaire, la justice a été incapable de fournir les éléments de preuve nécessaires pour étayer cette condamnation.

I. B.