Le parti d’Ahmed Brahim a fait part, dans un communiqué, diffusé le lundi 26 mai, de son soutien aux victimes de ces agressions et regrette que les autorités fassent preuve de clémence dans une affaire d’antisémitisme.

Al-Massar a aussi déploré le fait que la police ait refusé d'enregistrer la plainte contre l’agresseur et libéré ce dernier après que des extrémistes religieux aient manifesté devant le poste de police.

«Face aux agressions à connotation raciste et au harcèlement continu subis par la communauté juive de Djerba et devant le silence complice des autorités locales, Al-Massar exprime sa solidarité pleine et entière avec les commerçants bijoutiers de Houmet Souk et apporte son soutien à la grève de protestation qu’ils observent», lit-on dans le communiqué.

Al-Massar appelle les autorités à prendre les mesures nécessaires à l’encontre des agresseurs et à sanctionner avec plus de fermeté «tous ceux qui prônent la haine, le racisme et la violence».

Rappelons qu’un Tunisien juif a été agressé à l’arme blanche, le jeudi 22 mai, par un extrémiste religieux qui tenait des propos racistes et insultait les commerçants juifs du souk. C’est le 4e incident anti-juif dans l’île depuis septembre 2013.

Y. N. M.