Mahmoud-Baroudi-Alliance-democratiqueLe jour de la naissance de Beya, petite sœur de Dawsser, Mahmoud Baroudi, l’heureux papa, apprend son exclusion du mouvement de l’Alliance démocratique.

Le député, qui défend des idées et des positions un peu trop modernistes, n’est plus le bienvenu dans son propre parti, l’Alliance démocratique, désormais dominé par une coterie proche du parti islamiste Ennahdha, du Congrès pour la république (CpR) et de leurs alliés conservateurs.

Ayant profité de l’absence de Mohamed Hamdi, secrétaire général du parti, qui se trouvait à Gafsa, et du principal concerné, Mahmoud Baroudi, qui était à la clinique pour assister à la naissance de sa petite Beya, 5 membres du comité du règlement intérieur du parti, dont un obscur Makram Sahli, ont pris tous seuls, comme des grands, la décision d’exclure l’ex-dirigeant du Parti démocratique progressiste (PDP) et co-fondateur de l’Alliance démocratique.

Selon nos sources, Mahmoud Baroudi est devenu un élément qui dérange car ni ses positions ni ses idées ni encore ses déclarations aux médias ne représentent plus le parti, aux yeux de certains de ses dirigeants.

Selon encore les mêmes sources, Mohamed Hamdi, qui s’apprête à faire un démenti aujourd’hui, est trop mou pour s’imposer et prendre des décisions fermes au sein de l’Alliance, un parti désormais infiltré (ou infesté) par des hommes roulant pour Ennahdha et le CpR.

Il semble que l’homme d’affaires et député Mehdi Ben Gharbia, également élu sur une liste du PDP avant de quitter ce parti et de cofonder l’Alliance démocratique, est lui aussi proche de la porte de sortie, mais comme il contribue au financement de ce parti, on l’a pour le moment épargné.

Joint au téléphone par Kapitalis, Mahmoud Baroudi, qui était comblé par l’arrivée au monde de sa petite Beya, a préféré ne pas s’exprimer au sujet de cette décision d’exclusion, tout en soulignant sa fidélité à ses idées modernistes. «Et peu importe l’issue!», a-t-il dit.

Z. A.

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