«Nous ne quitterons pas Kasserine ni moi ni ma famille. Les terroristes ne nous font pas peur. Et nous les vaincrons», a lancé, mercredi, Lotfi Ben Jeddou, aux Kasserinois.
Après l’attaque, mardi soir vers minuit, de sa maison à la Cité Ezzouhour, à Kasserine (centre-ouest), par un groupe terroriste qui a massacré 4 agents de sécurité et en a blessé deux autres, Lotfi Ben Jeddou, ministre de l’Intérieur, s’est rendu, mercredi matin, dans sa ville natale où il a réconforté son épouse, ses deux enfants et les autres membres de sa famille, qui étaient à la maison au moment de l’attaque et ont entendu les bruits des fusillades et des cris, pendant près d’une demi-heure. M. Ben Jeddou, magistrat de son état qui a fait l’essentiel de sa carrière à Kasserine, s’est adressé aux Kasserinois, dans un meeting improvisé. «Nous ne quitterons pas Kasserine ni moi ni ma famille. Les terroristes ne nous font pas peur. Et nous les vaincrons», a-t-il notamment lancé. M. Ben Jeddou est conscient que l’attaque qui a ciblé sa maison et les agents de sécurité qui en assuraient la garde, et non les membres de sa famille, est un message dont il était le principal destinataire, pour avoir réussi à faire arrêter plusieurs éléments terroristes et démanteler des réseaux préparant des attentats dans le pays, comme le week-end dernier à Ras Jedir (sud-est). I. B. |
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