Dialogue-national-EnnahdhaLe dialogue national a repris, vendredi matin, au Bardo. Au menu: les prochaines élections présidentielle et législatives et la lutte contre le terrorisme.

Les parties-prenantes au dialogue national seraient, selon nos sources, sur le point de trouver un consensus sur la séparation des élections législatives et présidentielle, formule soutenue par la majorité des partis engagés dans le dialogue, à la notable exception d’Ennahdha, qui reste attaché à la tenue concomitante des deux scrutins, évoquant l’argument de la pression sur les dépenses.

Les différentes parties ont également évoqué la menace terroriste dans le pays, confirmée par l’attaque d’un groupe armé contre la maison du ministre de l’Intérieur, mardi soir, à Kasserine, qui a causé la mort de 4 agents de sécurité.

Toutes les parties engagées dans le dialogue ont appelé à éviter les surenchères politiques et renforcer l’union sacrée face à cette menace.

Houcine Abassi, secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), a appelé à organiser un second Congrès national contre la violence et le terrorisme pour débattre des solutions à mettre en place pour faire face à ces deux fléaux qui menacent la transition démocratique.

Ce congrès contre la violence était une proposition de Chokri Belaïd, présentée peu de temps avant son assassinat, le 6 février 2013, par des extrémistes religieux. Le congrès a eu lieu, le 18 juin 2013 à Tunis. Quelque 74 partis et 300 associations y ont pris part. Mais Ennahdha, le Congrès pour la république (CpR) et quelques autres petits partis l’ont boycotté, offusqués par les slogans scandés par des jeunes partisans du Front Populaire, accusant Rached Ghannouchi d’être responsable de l’assassinat de Chokri Belaïd.

Y. N. M. 

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