Dhahi Khalfan, vice-président de la police de Dubaï, a commenté, samedi 31 mai 2014, cet appel sur son compte Twitter, en des termes peu tendres (c’est un euphémisme) à l’égard du président du parti islamiste Ennahdha.

«Monsieur Ghannouchi cherche à réconcilier les Frères et le peuple égyptien. Agite-toi, président, en Tunisie, car il n’y a aucun autre endroit qui puisse vous tendre la main», a lancé Dhahi Khalfan, que la perspective d’une réhabilitation des Frères musulmans ne semble pas réjouir.

A l’instar des dirigeants de l’Arabie saoudite et des autres pays du Golfe, à la notable exception du Qatar, qui ne cachent pas leur hostilité envers les Frères musulmans et leurs alliés, notamment Rached Ghannouchi et les Nahdhaouis en Tunisie.

Selon certaines sources, l’un des dirigeants des Frères musulmans égyptiens, Amrou Darraj, a parlé d’une initiative politique visant à assurer la libération des dirigeants de la confrérie islamiste en contrepartie d’importantes concessions politiques.

Amrou Darraj a parlé de la mise en place d’un comité chargé de mener la négociation avec le régime égyptien, ajoutant que ce comité sera présidé par Rached Ghannouchi.

I. B.