Les partis engagés dans le Dialogue national ont convenu de la nécessité de dissocier les scrutins présidentiel et législatif, a indiqué le secrétaire général de l'UGTT.
Cette question faisait débat, car le parti Ennahdha était favorable à la tenue des deux scrutins concomitamment afin de faire pression sur les coûts, alors que la plupart des autres partis optaient pour leur dissociation afin d’éviter les confusions que la formule de deux scrutins en un pourrait induire dans l’esprit des électeurs. Sur un autre plan, les partis politiques ont présenté leurs propositions et défendu leurs vues sur la question de savoir s'il faut tenir la présidentielle avant les législatives ou l’inverse. Mais, ils n’ont pu arriver à un accord sur ce point, préférant en référer à leurs structures, en espérant pouvoir trancher définitivement cette question lundi prochain, a encore indiqué Houcine Abassi, au sortir de la séance de reprise du Dialogue national, tenue vendredi 30 mai 2014, au siège du ministère de la Justice, des droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle, au Bardo. La situation sécuritaire dans le pays a également été discutée, surtout après la récente attaque terroriste de Kasserine (mardi 27 mai 2014, NDLR), a ajouté le secrétaire général de l'UGTT. Tous les partis politiques présents à la réunion «ont convenu de la convocation d'une conférence nationale sur la lutte contre la violence et le terroriste», pour «parvenir à des recommandations susceptibles d’aider à combattre efficacement ce fléau», a-t-il ajouté, précisant que «tous les partis politiques ont pleinement souscrit à cette idée et appelé à fédérer les efforts contre le terrorisme». Dans une déclaration, dont lecture a été faite à l'issue de la réunion par le secrétaire général adjoint de l'UGTT, Bouali Mbarki, les partis représentés au Dialogue national ont «dénoncé les menées terroristes visant à déstabiliser le pays, notamment la récente attaque contre le domicile du ministre de l'Intérieur à Kasserine.» Ils ont aussi «marqué leur solidarité avec les agents de sécurité victimes de cette attaque et avec leurs familles», tout en appelant à combattre le terrorisme «dans le cadre de l'unité nationale». Vingt partis politique sont représentés au Dialogue national coparrainé par le «Quartette» d’organisations nationales : UGTT, centrale syndicale, Utica, organisation patronale, Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH), et Conseil national de l'ordre des avocats. I. B. (avec Tap). |
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