«Je ne peux plus cautionner ce qui s’est passé et ce qui va se passer», a-t-il déclaré sur Bfmtv, avant de se rendre à France 24 où il doit lire sa lettre de démission. «Je veux que la Tunisie bascule dans la démocratie, pas dans l’intégrisme». Il a ajouté à L’Express.fm: «J’espère me tromper mais je crains le pire. Il ne faut plus de morts en Tunisie.»
Pourquoi démissionner aujourd’hui? «Jusqu’à présent, Tunis me communiquait des informations sur un complot islamiste», explique Mezri Haddad, qui depuis le début de la crise tunisienne reconnaissait «des manifestations spontanées légitimes» mais dénonçait des «intox» diffusées les et des «tentatives de manipulation».
«Or des amis m’ont décrit la réalité de la situation. En conscience, je ne peux donc plus cautionner tout cela», ajoute-t-il, appelant le régime tunisien à la retenue.
Mezri Haddad, qui n’a jamais craint le ridicule, a réitéré sa démission vers 15h sur France 24. Acte lâche de désolidarisation du régime qui l’a nommé et qu’il a servi lui-même jusque là avec un zèle renouvelé.
Les Tunisiens, y compris ses employeurs qu’il abandonne aujourd’hui au milieu du gué, se souviendront.
Tunisie. Mezri Haddad: «Courage, fuyons !»
L’ambassadeur de Tunisie à l’Unesco a démissionné de ses fonctions en direct sur une radio française. Mezri Haddad, le pseudo-philosophe, et grande girouette devant l’Eternel, fait là un acte de grande lâcheté à l’égard de ses bienfaiteurs.
«Je ne peux plus cautionner ce qui s’est passé et ce qui va se passer», a-t-il déclaré sur Bfmtv, avant de se rendre à France 24 où il doit lire sa lettre de démission. «Je veux que la Tunisie bascule dans la démocratie, pas dans l’intégrisme». Il a ajouté à L’Express.fm: «J’espère me tromper mais je crains le pire. Il ne faut plus de morts en Tunisie.»
Pourquoi démissionner aujourd’hui? «Jusqu’à présent, Tunis me communiquait des informations sur un complot islamiste», explique Mezri Haddad, qui depuis le début de la crise tunisienne reconnaissait «des manifestations spontanées légitimes» mais dénonçait des «intox» diffusées les et des «tentatives de manipulation».
«Or des amis m’ont décrit la réalité de la situation. En conscience, je ne peux donc plus cautionner tout cela», ajoute-t-il, appelant le régime tunisien à la retenue.
Mezri Haddad, qui n’a jamais craint le ridicule, a réitéré sa démission vers 15h sur France 24. Acte lâche de désolidarisation du régime qui l’a nommé et qu’il a servi lui-même jusque là avec un zèle renouvelé.
Les Tunisiens, y compris ses employeurs qu’il abandonne aujourd’hui au milieu du gué, se souviendront.