Ali Larayedh a reconnu avoir donné l’ordre de ne pas arrêter Abou Iyadh, chef d’Ansar charia, qui faisait un prêche à la mosquée Al-Fath de Tunis, le 17 septembre 2012.
L’ancien chef du gouvernement (mars 2013-janvier 2014) était alors ministre de l’Intérieur au gouvernement Hamadi Jebali. Il a déclaré, dimanche soir, lors de l’émission ‘‘Liman yajro’ Faqat’’ sur Ettounsia TV, que cette décision était sage et visait à éviter un massacre dans la mosquée. Seifallah Ben Hassine alias Abou Iyadh, ancien membre d’Al-Qaïda ayant combattu en Afghanistan, était alors recherché par la police pour avoir ordonné et mené l’attaque contre l’ambassade des Etats-Unis à Tunis, le 14 septembre 2012. Selon certaines sources, l’homme aurait même disposé, à l’époque, de l’aide d’agents de la sécurité qui ont assuré sa fuite en Libye où il vit toujours. Z. A. |
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