C’est le Premier juge d’instruction auprès du tribunal de Tunis 2 qui a pris cette décision, aujourd’hui, lundi 2 juin 2014, jugeant les accusations portées contre M. Eltaief par Cherif Jebali, un avocat proche d’Ennahdha, trop légères pour constituer un dossier d’accusation.

Et dire que le plaignant, un avocat radié du barreau, a réussi à occuper Kamel Eltaief, ses avocats, ses défenseurs, ses adversaires et toute la Tunisie, près de deux ans durant (l’affaire remontant à 2012), par un échafaudage de mensonges et de contrevérités, rien que pour se rendre agréable au parti islamiste, Ennahdha, alors au gouvernement, et qui ne portait pas l’accusé dans son coeur – c’est un euphémisme –. C’est mesquin, écoeurant et triste.

Reste à savoir si M. Eltaief va contre-attaquer et porter plainte contre son accusateur pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, sachant que l’homme d’affaires a été privé de son passeport pendant toute cette période.

Y. N. M.