Plus l'élection présidentielle approche, plus Moncef Marzouki s'excite, s'agite et part dans toutes les directions. Sa dernière lubie: ramasser les ordures comme Amel Karboul.
Par Imed Bahri
Sauf qu'avec la ministre du Tourisme, cela coule de source et émane d'une personnalité honnête, généreuse et spontanée. Alors qu'avec M. Marzouki, tout est faux, téléphoné et cyniquement calculé dans une pré-campagne électorale menée avec les moyens de l'Etat et l'argent du contribuable.
Notre très provisoire président (qui dure depuis bientôt 3 ans) nous a gratifiés, dimanche matin, d'une sortie à la forêt de Gammarth, où il a pris soin de se faire photographier avec les enfants de la garde présidentielle, en train de ramasser les ordures et de s'occuper de l'environnement. Comme tout était orchestré, il s'est arrangé pour que ses photos soient aussitôt diffusées sur sa page Facebook.
Cette action, qui trahit chez lui, à la fois, un esprit de mimétisme et un manque d'imagination, est à mettre au chapitre des agitations et des frivolités d'un homme qui n'a jamais été à la hauteur de la mission qui lui est dévolue.
Quand le Tartour joue au Labib, l'environnement devient une histoire risible.
Que ne fera-t-il pas notre Tartour national pour qu'on ne cesse pas de parler de lui? Son personnage devient carrément comique et prêterait à rire s'il n'était pas en train de détruire une institution aussi importante que la présidence de la république.
M. Marzouki, vous ferez sans doute beaucoup plus de bien à la Tunisie et à son peuple si, au lieu de vous accrocher à votre siège comme une sangsue, vous vous décidiez enfin à quitter le palais de Carthage.
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