Nida Tounes émet, dans un communiqué publié mercredi, des réserves concernant un certain nombre de candidatures aux instances régionales des élections.
Le mouvement présidé par l’ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi invoque la loi constitutionnelle n°23 de l’année 2012, datée du 20 décembre 2012, relative à l’Instance supérieure des élections, pour exprimer des réserves concernant de nombreux candidats aux instances régionales des élections, qui n’offrent pas les garanties de neutralité, d’expérience et d’indépendance, comme le stipulent les articles 7, 12 et 21 de la loi déjà citée. Nida Tounes rappelle, par ailleurs, à l’Instance supérieure des élections ses responsabilités dans la fixation des dates des élections et la facilitation de la mission du Dialogue national par la proposition d’un calendrier respectant le délai maximum pour la tenue des élections comme stipulé dans l’article 148 de la Constitution, à savoir avant la fin de 2014. Nida Tounes estime que cette tâche fait partie des prérogatives de l’Instance conformément à l’article 3, alinéa 5, de la loi constitutionnelle déjà citée. Le parti de Béji Caïd Essebsi fait part aussi de son inquiétude face au retard enregistré dans le démarrage effectif du processus électoral, surtout en ce qui concerne les campagnes de sensibilisation pour l’enregistrement des électeurs, la composition des instances régionale et l’engagement des missions d’observateurs tunisiens et étrangers. Pour rattraper les retards déjà pris, Nida Tounes appelle l’Instance des élections à prendre les décisions susceptibles d’assurer davantage d’efficacité à sa direction en changeant tous les responsables administratifs et coordinateurs régionaux n’offrant pas les garanties de neutralité, d’expérience et de compétence. I. B. |
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