Les partis engagés dans le Dialogue national ont finalement décidé par vote qu’aux prochaines élections, les législatives précèderont la présidentielle.
N’ayant pu se mettre d’accord sur une formule consensuelle, les partis engagés dans le Dialogue national ont décidé de passer au vote et de fixer la majorité requise aux deux-tiers. Le vote effectué vendredi matin a donné 12 voix favorables à la tenue des législatives avant la présidentielle contre 6 soutenant le contraire. C’est, donc, finalement, la formule préconisée par le parti islamiste Ennahdha qui a prévalu, alors que la proposition du président de Nida Tounes, Béji Caïd Essebsi, qui consiste à tenir le 1er tour de la présidentielle, puis concomitamment le 2e tour de la présidentielle et les législatives, n’a pas bénéficié de l’appui des autres partis. A l’issue du vote, M. Caïd Essebsi a déclaré que son parti accepte, bien entendu, le résultat du vote, tout en faisant remarquer que la décision n’a pas été prise de manière consensuelle, comme cela était souhaité par toutes les parties. Dialogue national: encore un mois de perdu dans des palabres à n'en plus finir... Les acteurs politiques, trop près de leurs intérêts, n'en sortent pas grandis. Il reste maintenant à fixer les dates des élections qui devraient se tenir, comme le stipule la constitution, avant la fin de l’année. Le chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomaa et le président de l’Instance des élections, Chafik Sarsar, sont également attachés à la tenue des élections dans délais réglementaires. I. B. |
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