Des tirs nourris sont entendus dans les environs du Palais de Carthage. Selon des sources officielles, l’armée nationale, déployée autour du palais, est en train de maîtriser des éléments de l’ancienne sécurité présidentielle.


Ces derniers auraient refusé de rendre les armes et procédé à des tirs nourris en direction de l’armée.
L’arrestation, hier, du général Ali Seriati, à Ben Guerdane, à l’extrême-sud du pays, alors qu’il s’apprêtait à s’enfuir vers la Libye, a permis à l’armée nationale et aux forces de l’ordre loyaux de démêler les fils d’un grand complot visant à mettre le pays à feu et à sang, prélude au retour du président déchu.
C’est, en tout cas, l’objectif de ce complot qui n’a pas pris en compte l’élément le plus déterminant à cet égard: la détermination du peuple tunisien à en finir avec la dictature de Ben Ali.