Avec 17,1% d’intentions de vote, Nida Tounes garde la 1ère position, suivi d’Ennahdha (14%), Ettakatol qui gagne des points (4,7%) et le Front populaire qui en perd (3,9%).
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Selon l’enquête d’Emrhod Consulting, réalisée entre le 10 et 13 juin sur un échantillon représentatif de la population en âge de voter dans les 24 gouvernorats, le parti Al-Jomhouri se classe 5e avec 2,9% d’intentions de vote, suivi le parti islamiste radical Hizb Ettahrir (2,8%), du Mouvement de l’Amour, ex-El-Âridha (2,6%), d’Al-Massar (2,2%) et du Congrès pour la république (CpR, 2,0%). Arrive en 10e position Afek Tounes (1,9%), suivi d’Al-Moubadara (1,6%) et de l’Alliance démocratique (1,2%)… D’un mois à l’autre, les changements restent minimes et tributaires des aléas de l’actualité, mais une tendance lourde se dessine, caractérisée par une lutte entre deux «titans» (Nida Tounes et Ennahdha), arbitrée par une multitude de partis en perte de vitesse ou en manque de visibilité, et, surtout, un électorat désabusé, et qui ne semble pas trouver dans l’offre politique des raisons d’espérer. Ce qui fait craindre un fort taux d’abstention lors des prochaines élections législatives et présidentielles, prévues avant la fin de l’année. Z. A. |
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