Ex-membre du bureau exécutif d’Al-Jomhouri (ancien PDP), Abdelmajid Mselmi a rejoint Front populaire, mais en tant qu’indépendant, préférant garder sa liberté de pensée.
Abdelmajid Mselmi a démissionné, le 25 mai dernier, du parti d’Ahmed Nejib Chebbi, expliquant cette décision par la ligne politique du parti Al-Jomhouri, qui ne sait plus où il en est, après avoir quitté l’Union pour la Tunisie (UPT), le Front du salut national (FSN) puis le bloc démocratique à l’Assemblée constituante. «Al-Jomhouri s’est totalement éloigné de sa famille naturelle, celle des démocrates progressistes, et cela va l’encontre de mes convictions», a expliqué Abdelmajid Mselmi, qui a rejoint, à partir du 16 juin 2014, le Front Populaire en tant qu’indépendant. «Etant issu de la gauche tunisienne et ayant milité pendant des années au sein de l’UGTT et la LTDH, le Front populaire, avec sa culture et sa pensée politique unioniste, me semble plus proche. C’est un parti avec lequel je suis le plus en phase», a-t-il expliqué, en préconisant «l’union des forces de gauche pour défendre les libertés individuelles et collectives, les droits des femmes et des minorités.» Abdelmajid Mselmi pose aux côtés de Hamma Hammami en exhibant fièrement la charte du Front populaire. «Il est important de se battre aujourd’hui pour l’égalité de la justice sociale, domaine où la Tunisie enregistre un manque à gagner», a expliqué le nouveau militant du Front populaire. Rappelons que M. Mselmi a fondé la fédération du Part démocratique progressiste (PDP) à Sousse en 2003, fait son entrée dans le bureau politique de ce parti en 2004 avant de présider la liste du PDP aux élections législatives en 2004 et 2009 (sous la dictature de Ben Ali). Après la révolution, il est devenu membre du bureau exécutif d’Al-Jomhouri, jusqu’au 25 mai dernier. Y. N. M. |
{flike}