offre emploi 11 21L’idée d’un candidat de consensus pour la présidence de la république, proposée par Ennahdha, séduit le leader d’Ettakatol Mustapha Ben Jaâfar, qui s’y voit déjà...

Dans une interview à ‘‘Echark Al-Awssat’’ publiée aujourd’hui, le président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), dont le taux de popularité est proche de zéro et qui se morfond dans les profondeurs des sondages d’opinion, n’a pas caché son fol espoir d’être «le prochain candidat de consensus à la présidence de la république, comme l’a proposé Ennahdha».

Selon M. Ben Jaâfar, le leader de Nida Tounes, Beji Caïd Essebsi, qui caracole, lui et son parti, en tête de tous les sondages, n’a aucune chance de devenir un président de consensus. «Les islamistes ne voteront jamais pour lui», a-t-il tranché.

Traduire: les islamistes voteront, en revanche, pour Mustapha Ben Jaâfar, un larbin monnayable, serviable et servile à souhait.

Interrogé sur le bilan de la «troïka» (Ennahdha, Congrès pour la république et Ennahdha) à la tête du gouvernement (décembre 2011-janvier 2014), M. Ben Jaâfar a déclaré que cette expérience de coalition a été nécessaire pour conduire la transition démocratique dans le pays et qu’elle était «une réussite», ajoutant que «le bilan de la troïka au pouvoir était grosso modo positif».

Ben-Jaafar-Ghannouchi

Mustapha Ben Jaâfar écoute religieusement les instructions du Grand Chef.  

Jugeons-en : le déficit budgétaire est passé de 3,5 à 7%, l’inflation de 4 à 7%, l’endettement extérieur de 35 à 50%, etc. On a enregistré deux assassinats politiques en moins de 6 mois, entre février et juillet 2013.

Quant à l’extrémisme religieux et au terrorisme, ils ont prospéré dans le pays avec la complaisance d’un gouvernement conduit par les islamistes d’Ennahdha et où les amis de M. Ben Jaâfar faisaient de la figuration parfaitement inutile.

Z. A.

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