Le juge d’instruction près du tribunal de première instance de Tunis auditionnera-t-il Ali Larayedh dans l’affaire de la «fuite organisée» du chef terroriste Abou Iyadh?
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Le nom de l’ancien ministre de l’Intérieur et ancien chef du gouvernement provisoire sous la troïka (décembre 2011-janvier 2014) a été cité par les 2 anciens directeurs généraux de la Sûreté nationale, Taoufik Dimassi et Nabil Abid, lors de leur audition, hier, par le juge d’instruction, comme étant la source des instructions sur la base desquelles les policiers encerclant la mosquée Al-Fath ont laissé filer Seifallah Ben Hassine (alias Abou Iyadh), le chef de l’organisation terroriste Ansar Charia. Cela s’est passé quelques jours après l’attaque de l’ambassade des Etats-Unis à Tunis, le 14 septembre 2012, menée par des hordes d’extrémistes religieux sous la conduite d’Abou Iyadh. A moins d’être au-dessus des lois, Ali Larayedh, par ailleurs membre de Majlis Choura d’Ennahdha, devrait être entendu lui aussi pour donner sa version des faits. D’autant que les responsables sécuritaires de l’époque sont unanimes : les ordres venaient directement du ministre. Z. A. |
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