Si les relations officielles entre Tunis et Le Caire sont tièdes voire froides, elles sont, en revanche, chaleureuses et amicales entre Béji Caïd Essebsi et Abdelfattah Sissi.
Le 4 juin dernier, au lendemain de la présidentielle en Egypte, le président de Nida Tounes, Béji Caïd Essebsi, a adressé une lettre de félicitations à Abdelfattah Sissi pour la confiance que lui a accordée le peuple égyptien en le portant à la présidence de la république, tout en souhaitant à l’Egypte, le «pays frère», «un nouveau départ sur la voie du développement». En réponse, le président égyptien a adressé, aujourd’hui, une lettre au président de Nida Tounes, dans laquelle il lui fait part de son espoir de voir les dirigeants de l'Egypte et de la Tunisie travailler pour le bien de leurs patries et de leurs peuples. M. Sissi a souligné, au passage, l’importance «d’inculquer les vraies valeurs de l'islam fondé sur la tolérance et la modération, loin de tout dogmatisme et d’idées erronées», a-t-il insisté, dans une limpide allusion aux Frères musulmans qu’il avait éjecté du pouvoir en Egypte, mais qui continuent de dominer la scène politique en Tunisie à travers le parti islamiste Ennahdha. Cela s'appelle le «coup de pied de l’âne». Y. N. M. |
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