bassem loukil
Bassem Loukil
, le Pdg du groupe Loukil, nous a fait parvenir ce texte où il interroge ses collègues hommes d’affaires sur leur silence assourdissant en ces heures difficiles dans le pays.


La révolution de nos jeunes Tunisiens était basée à l’origine sur les problèmes économiques ignorées par l’ancien régime qui persistait à dire jusqu’au dernier moment, que tout allait bien.
De ce fait, il nous paraît indispensable que les problèmes économiques du pays soient traités immédiatement et parallèlement aux problèmes politiques.
La Tunisie peut succomber à une crise aigue et grave dans les jours et les mois qui viennent si un plan d’urgence n’est pas mis en place. Nous ne pouvons pas nous permettre d’affamer notre peuple ou ignorer l’origine principale qui nous a ramenée notre liberté et dignité.
Dans les pourparlers du gouvernement provisoire avec les différents partis politiques et états civils, nous avons remarqué l’absence totale des représentants du secteur économique privé (au vu de l’inaptitude de l’Utica à jouer ce rôle à défaut de toute crédibilité) afin d’examiner la situation urgente de nos besoins à tous les niveaux.
Nous lançons ainsi un appel à Monsieur Mohamed Ghannouchi, le Premier Ministre, pour nous réunir de toute urgence afin d’examiner l’état réel de nos nivaux de stock stratégique afin d’assurer un approvisionnement normal au pays et éviter toute spéculation sur les produits alimentaires de base dont les prix ont déjà commencé à flamber. Nous avons de sérieux risques de rupture de stock en tous genres de produits, notamment alimentaires de première nécessité, dans les semaines à venir et cela ne pourra en aucun favoriser le retour à la normale dans les meilleures conditions.
Les usines brûlées, les magasins cambriolés et saccagés ne pourront que favoriser un taux de chômage déjà hors norme et peuvent entraîner le pays dans une spirale de violence et d’instabilité sociale inédite.
Encore une fois, nous tirons la sonnette d’alarme.

Notre photo: Bassem Loukil, micro à la main, avec Bassem Loukil et des cadres du groupe Loukil.

 

unisie. Où est passée la communauté des hommes d’affaires?

Bassem Loukil, le Pdg du groupe Loukil, nous a fait parvenir ce texte où il interroge ses collègues hommes d’affaires sur leur silence assourdissant en ces heures difficiles dans le pays.

La révolution de nos jeunes Tunisiens était basée à l’origine sur les problèmes économiques ignorées par l’ancien régime qui persistait à dire jusqu’au dernier moment, que tout allait bien.

De ce fait, il nous paraît indispensable que les problèmes économiques du pays soient traités immédiatement et parallèlement aux problèmes politiques.

L’inaptitude de l’Utica

La Tunisie peut succomber à une crise aigue et grave dans les jours et les mois qui viennent si un plan d’urgence n’est pas mis en place. Nous ne pouvons pas nous permettre d’affamer notre peuple ou ignorer l’origine principale qui nous a ramenée notre liberté et dignité.

Dans les pourparlers du gouvernement provisoire avec les différents partis politiques et états civils, nous avons remarqué l’absence totale des représentants du secteur économique privé (au vu de l’inaptitude de l’Utica à jouer ce rôle à défaut de toute crédibilité) afin d’examiner la situation urgente de nos besoins à tous les niveaux.

Nous lançons ainsi un appel à Monsieur Mohamed Ghannouchi, le Premier Ministre, pour nous réunir de toute urgence afin d’examiner l’état réel de nos nivaux de stock stratégique afin d’assurer un approvisionnement normal au pays et éviter toute spéculation sur les produits alimentaires de base dont les prix ont déjà commencé à flamber. Nous avons de sérieux risques de rupture de stock en tous genres de produits, notamment alimentaires de première nécessité, dans les semaines à venir et cela ne pourra en aucun favoriser le retour à la normale dans les meilleures conditions.

Les usines brûlées, les magasins cambriolés et saccagés ne pourront que favoriser un taux de chômage déjà hors norme et peuvent entraîner le pays dans une spirale de violence et d’instabilité sociale inédite.

Encore une fois, nous tirons la sonnette d’alarme.

Bassem Loukil