offre emploi 11 21Un rassemblement de protestation est prévu aujourd’hui devant le siège du gouvernorat de Ben Arous, dans la banlieue sud de Tunis, à partir de 13heures.

Les participants au rassemblement veulent protester contre la poursuite des activités de la délégation spéciale (conseil municipal provisoire) de Hammam-Lif, malgré une décision de dissolution émanant du tribunal administratif.

Un habitant de Hammam-Lif explique: «Le Nahdhaoui Samir Mouelhi et son staff de la délégation spéciale de la municipalité de Hammam-Lif sont décidés à ne pas quitter les lieux. Et ils ne sont pas aujourd’hui les seuls à ne pas se soumettre à la décision du tribunal, qui a rendu son jugement depuis plusieurs mois».

En effet, plusieurs cas similaires ont été signalés dans plusieurs régions du pays. Mais les choses se corsent surtout dans la banlieue sud de Tunis, où des délégations spéciales constituées par des membres d’Ennahdha, d’Ettakatol, du Congrès pour la république (CpR), ainsi que des membres des Ligues de la protection de la révolution (LPR), milices violentes au service de ces mêmes partis, refusent de quitter les sièges des mairies, font fi des décisions du tribunal administratif ordonnant leur dissolution et poursuivent leurs réunions et activités municipales au vu et au su de tout le monde, imposant ainsi leurs propres lois.

A l’approche des élections, des représentants de la société civile de la ville de Hammam-Lif ont décidé de réagir et de faire pression sur le gouverneur de Ben Arous pour qu’il fasse exécuter le jugement du tribunal administratif (Hammam-Lif : affaire n°416441, en date du 28 janvier 2014; Mornag: affaire n° 416444 en date du 12 février 2014; Ezzahra: affaire n° 416413 en date du 3 janvier 2014) et évacue immédiatement les sièges des mairies.

Les représentants de la société civile, réunis le 27 juin, ont, dans un communiqué dont Kapitalis a eu une copie, appelé les autorités à assumer leur responsabilité et à faire appliquer la loi à ceux qui l’enfreignent.

Z. A.

{flike}