Député et membre du secrétariat national d'Al-Massar, Fadhel Moussa réagit ainsi au cri d’alarme de Moez Bouraoui, président d’Atide, déclarant ceci: «Au cinquième jour de l’opération d’enregistrement (sur les listes électorales, NDLR), on était à quelque 22.000 électeurs enregistrés. C’est un taux extrêmement faible. A ce rythme, on se retrouvera, au meilleur des scénarios, avec 300.000 enregistrés, ce qui est catastrophique! L’Isie (Instance des élections, NDLR) n’aura pas de marge de manœuvre en matière de timing puisque le calendrier, très serré, des élections, ne permet aucune extension des délais».

«C’est inadmissible ! Il suffit que chaque citoyen inscrit enregistre un ou deux citoyens non inscrits pour relever ce défi», a lancé, de son côté, Fadhel Moussa, qui a invité les 4.850.000 citoyens, en âge de voter et qui ne sont pas encore enregistrés, à participer activement à la campagne d’enregistrement.

I. B.