offre emploi 11 21Abdelhakim Belhaj, chef du parti islamiste El-Watan, est parmi les parties qui ont fait pression pour la libération des 2 diplomates tunisiens enlevés en Libye.

Les ex-otages tunisiens, Mohamed Ben Cheikh, enlevé en mars, et Laâroussi Gontassi, kidnappé en avril, tous deux libérés le week-end dernier, ont cité plusieurs parties qui sont intervenues pour aider à leur libération, mais ils ont omis se souligner le rôle important joué, à cet effet, par Abdelhakim Belhaj, l’ex-membre d’Al-Qaïda, reconverti dans l’islamisme soft et qui est considéré comme l’homme fort en Libye, manipulant, en sous-main, les groupes extrémistes et les rebelles armés.

Selon nos sources, le Nahdhaoui Ridha Boukadi, ambassadeur de Tunisie à Tripoli depuis novembre 2012, n’a pas négocié directement avec les ravisseurs, mais à travers des intermédiaires comme Mohamed Echikh, ancien ministre de l’Intérieur libyen, Abderrazak Bousnina, ancien consul général de Libye en Tunisie, et surtout l’ancien djihadiste Abdelhakim Belhaj (alias Abou Abdallah Assadaq), chef de guerre qui a participé à la chute du régime de Kadhafi, en 2011.

Les 2 ex-otages ont indiqué que les conditions de leur détention étaient atroces. Ils étaient enchaînés jour et nuit, isolés l’un de l’autre, mais ils n’ont pas été torturés. Ils ont ajouté qu’un Tunisien était parmi leurs ravisseurs.

Z. A.

 Illustration: Abdelhakim Belhaj a beaucoup d'amis en Tunisie, dont Rached Ghannouchi.

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