Un rassemblement s'est tenu, jeudi soir, à la Kasbah, à Tunis, à la mémoire des 4 soldats tués le 2 juillet, suite à l'explosion d'une mine près de Jebel Ouergha, au Kef.
Par Zohra Abid
Quelque 200 hommes et femmes se sont donnés rendez-vous, hier soir, vers 21H00, à l'esplanade de la Kasbah de Tunis, en face du siège du gouvernement, pour se recueillir à la mémoire des soldats des victimes du terrorisme.
Ils sont pour la plupart artistes, médecins, avocats, étudiants et même quelques Français en vacances en Tunisie, qui ont tenu à exprimer leur solidarité avec un pays proche de leur coeur.
"Projets et réalisation: Jebali explosions - Larayedh assassinats", lit-on dans la banderole.
Des fleurs ont été offertes aux militaires faisant la garde devant la porte du ministère de la Défense par certains présents, qui ont réaffirmé leur soutien inconditionnel à l'armée et aux forces de sécurité dans leur lutte contre les groupes terroristes infestant les régions montagneuses boisées du nord-ouest frontalières avec l'Algérie.
Les présents ont brandi des pancartes et des banderoles condamnant le terrorisme et dénonçant le parti islamiste Ennahdha qui a facilité la propagation du terrorisme dans le pays. Les deux gouvernements de la troïka, dirigés par les islamistes Hamadi Jebali et Ali Larayedh, ont été vivement critiqués pour leur laxisme complice, ainsi que Rached Ghannouchi, le chef d'Ennahdha. Une pancarte qualifiait même Ali Larayedh de «terroriste» et accusait Lotfi Ben Jeddou, ministre de l'Intérieur, de fermer les yeux sur les complicités au sein de son département avec les groupes extrémistes.
Fraternisation des citoyens avec les soldats: tous unis contre le terrorisme.
L'hymne national a été entonné à plusieurs reprises.
{flike}