Un haut responsable du ministère des Affaires étrangères a déclaré à Kapitalis: «La pression sur nous se fait entendre dans plusieurs pays, notamment à Paris et à Berlin, mais le président provisoire a bouché ses oreilles et ne veut pas entendre parler de changement dans les ambassades de Tunisie à Paris (où Adel Fekih, membre d’Ettakatol, est ambassadeur), ni à Bonn (où Hichem Marzouki, son propre frère, est consul général). Nous ne trouvons plus de mots pour répondre à nos concitoyens qui ont parfaitement raison de manifester».

La même source ajoute que «les bureaux des consulats sont bizarrement fermés, surtout en France et en Allemagne, et les citoyens tunisiens à l’étranger ont besoin de s’inscrire aux prochaines élections et pour inscrire leurs enfants dans les établissements scolaires. C’est une honte, c’est du jamais vu».

Il devient de plus en plus évident qu’Ennahdha, Ettakatol et le Congrès pour la république (CpR), les trois partis de la «troïka», manigancent actuellement pour peser sur les résultats des prochaines élections. Les ambassades et les consulats dirigés par leurs militants sont instrumentalisés à cet effet.

Z. A.