Ce projet de loi constitué de plus de 140 articles serait, selon lui, dangereux. Car il ne garantit ni la lutte contre le terrorisme ni le respect des libertés ni des jugements équitables.

M. Ben Jaâfar, qui n’a aucune chance de se faire élire à la présidence de la république – il se morfond, tout comme son fantomatique parti, dans les profondeurs des sondages d’opinion –, multiplie les positions destinées à plaire au parti islamiste Ennahdha dont il espère le soutien lors des prochaines élections.

Cette réaction relative à la loi antiterroriste est à inscrire dans cette stratégie électoraliste qui n’honore pas M. Ben Jaâfar et le montre sous son véritable visage: celui d’un opportuniste politique assoiffé de pouvoir et obnubilé par le Palais de Carthage.

L’ancien militant de gauche vole aujourd’hui au secours des extrémistes religieux et des terroristes en s’opposant à une loi destinée à protéger le pays contre ces fléaux.

Z. A.