L’activiste politique et homme de télévision, qui utilise habituellement sa chaîne de télévision satellitaire basée à Londres Al-Mustakilla, pour faire sa propagande politique, a indiqué, dans une déclaration rendue publique lundi 7 juillet, qu’il s'engage à ne plus le faire à l’avenir.

M. Hamdi a, cependant, ajouté qu’il a chargé le porte-parole du courant Al-Mahaba de demander le soutien et la solidarité de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), de la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (LTDH) et de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) afin que lui soit «garanti le droit de passage à la télévision et dans le reste des médias», lors de la campagne pour les prochaines élections législatives et présidentielle, auxquelles lui et son parti seront en lice.

Hechmi Hamdi, qui s’est toujours plaint de l’indifférence des médias à son égard, demande à la société civile de «convaincre» la télévision nationale et les autres médias tunisiens de lever le «blocus injuste» dont il ferait l'objet ainsi que les députés d'Al- Mahaba, depuis les élections d'octobre 2011.

L’expression «blocus injuste» est pour le moins exagérée dans le cas de M. Hamdi, car le patron d’Al-Mustakilla passe souvent sur les chaînes de télévision et les stations radio, mais il est toujours interviewé par téléphone, puisqu’il réside... à Londres et refuse de rentrer au pays pour de bien mystérieuses raisons.

Reste à se demander s’il va tenir parole et ne pas utiliser la chaîne Al-Mustakilla comme une tribune exclusive pour lui et son parti, tentation à laquelle il aura du mal à résister. 

Wait and see...

I. B. (avec Tap).