Invité, mercredi 9 juillet 2014, par Mosaïque FM pour parler du conseil extraordinaire de son parti, tenu le weekend dernier à Hammamet, le secrétaire général du Congrès pour la république (CpR) a beaucoup parlé de Nida Tounes, son poil à gratter, sans bien sûr le nommer.

M. Daïmi, dont le parti est souvent placé en bas des sondages d’opinion pour les législatives, et pas seulement par Sigma Conseil, a cru devoir parler d’«un parti qui paye un institut de sondages afin qu’il le mette en tête des intentions de vote».

L’allusion est limpide et, si elle calme les angoisses électorales de M. Daïmi, elle n’augmentera les chances de son parti aux prochaines élections.

Dans le dernier sondage publié par Sigma Conseil, début juillet, Beji Caïd Essebsi, leader de Nida Tounes, mène la course en tête des intentions de vote pour la présidentielle et son parti dépasse son rival Ennahdha de très loin dans les intentions de vote pour les législatives.

Quant au CpR, parti satellite d’Ennahdha, dirigé par un ancien Nahdhaoui, M. Daïmi soi-même, il sombre dans les profondeur du tableau. Et c’est bien mérité...

Au lieu d’essayer de comprendre les raisons de la désaffection des Tunisiens vis-à-vis de son parti et de chercher les moyens d’y remédier, M. Daïmi préfère se lancer dans des attaques gratuites contre ses adversaires politiques. En cela, il fait partie de ces gens qui, pour soigner un accès fièvre, préfèrent casser le thermomètre.

Z. A.